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Le Ballon Generali de Paris reprend son envol… pour la planète
Après trois mois d’absence, le ballon Generali est de retour dans le ciel du XVe arrondissement de Paris. Il est équipé de nouveaux instruments scientifiques de pointe uniques au monde consacrés à l’étude des impacts du réchauffement climatique sur l’environnement et la santé.
En plus d’offrir aux touristes une vue imprenable sur les quais de Seine et la tour Eiffel à 300 mètres d’altitude, la célèbre montgolfière est un véritable laboratoire volant. Il ambitionne d’éveiller les consciences sur le réchauffement climatique et de prévenir les visiteurs afin de réduire leur exposition aux risques.
Fonctionnant à l’hélium, l’altitude est atteinte électriquement grâce à un treuil, le ballon a été conçu pour minimiser son empreinte écologique. Il change même de couleur en fonction du niveau de pollution, sensibilisant les passagers à l’urgence environnementale. Visible de loin, un nouveau chiffre s’affiche désormais sur sa toile : « 1,56°C », le niveau actuel du réchauffement climatique mondial. Un symbole flottant d’alerte et d’espoir au-dessus de Paris.
« Le laboratoire volant est équipé d’outils spécifiquement dédiés à la mesure des flux et des concentrations en dioxyde de carbone, méthane et vapeur d’eau dans le cadre du projet ICOS. Il y a une quarantaine de stations en Île-de-France. Cela permet de bien comprendre les différences de concentration en fonction de l’intensité des vents. Ensuite nous comparons les modèles et les mesures. On constate ainsi une baisse de 25% des émissions de CO2 dans l’atmosphère depuis 2016 dans la région. » se réjouit Michel Ramonet, directeur adjoint de l’OVSQ et responsable du réseau ICOS France. L’installation de ce dispositif de 80 kg n’a cependant pas été une mince affaire. Conçu sur mesure, l’appareil devait répondre à des contraintes techniques fortes, notamment en termes de poids et d’alimentation électrique.
Les capteurs installés par le LSCE à l'extérieur de la nacelle.
Le Ballon est également équipé du LOAC (Light Optical Aerosol Counter), instrument du laboratoire LPC2E (CNRS) qui mesure également la quantité de particules fines dans l’air ainsi que l’ozone grâce à un instrument du LISA (CNRS) et les pollens en collaboration avec LIFY AIR.
Les données recueillies permettent d’observer en temps réel l’évolution de la pollution atmosphérique et des gaz à effet de serre au-dessus de Paris. Une aide précieuse pour évaluer les politiques publiques en matière de décarbonation.
Avec ses nouvelles fonctions scientifiques, le ballon de Paris devient ainsi un symbole à part entière : à la fois témoin du changement climatique, acteur de la recherche environnementale et messager pour un avenir plus durable. Suspendu entre ciel et terre, il rappelle que la transition écologique passe aussi par l’innovation et la pédagogie
Fonctionnant à l’hélium, l’altitude est atteinte électriquement grâce à un treuil, le ballon a été conçu pour minimiser son empreinte écologique. Il change même de couleur en fonction du niveau de pollution, sensibilisant les passagers à l’urgence environnementale. Visible de loin, un nouveau chiffre s’affiche désormais sur sa toile : « 1,56°C », le niveau actuel du réchauffement climatique mondial. Un symbole flottant d’alerte et d’espoir au-dessus de Paris.
« Le laboratoire volant est équipé d’outils spécifiquement dédiés à la mesure des flux et des concentrations en dioxyde de carbone, méthane et vapeur d’eau dans le cadre du projet ICOS. Il y a une quarantaine de stations en Île-de-France. Cela permet de bien comprendre les différences de concentration en fonction de l’intensité des vents. Ensuite nous comparons les modèles et les mesures. On constate ainsi une baisse de 25% des émissions de CO2 dans l’atmosphère depuis 2016 dans la région. » se réjouit Michel Ramonet, directeur adjoint de l’OVSQ et responsable du réseau ICOS France. L’installation de ce dispositif de 80 kg n’a cependant pas été une mince affaire. Conçu sur mesure, l’appareil devait répondre à des contraintes techniques fortes, notamment en termes de poids et d’alimentation électrique.
Les capteurs installés par le LSCE à l'extérieur de la nacelle.
Le Ballon est également équipé du LOAC (Light Optical Aerosol Counter), instrument du laboratoire LPC2E (CNRS) qui mesure également la quantité de particules fines dans l’air ainsi que l’ozone grâce à un instrument du LISA (CNRS) et les pollens en collaboration avec LIFY AIR.
Les données recueillies permettent d’observer en temps réel l’évolution de la pollution atmosphérique et des gaz à effet de serre au-dessus de Paris. Une aide précieuse pour évaluer les politiques publiques en matière de décarbonation.
Avec ses nouvelles fonctions scientifiques, le ballon de Paris devient ainsi un symbole à part entière : à la fois témoin du changement climatique, acteur de la recherche environnementale et messager pour un avenir plus durable. Suspendu entre ciel et terre, il rappelle que la transition écologique passe aussi par l’innovation et la pédagogie
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