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Vendredis de l'OVSQ 2021

2021 nous annonce de belles conférences, riches et variées. Les vendredis de l'OVSQ auront lieu en visio conférence jusqu'à nouvel ordre. Les liens vers la plateforme zoom seront disponibles une dizaine de jours avant la date de chaque conférence.

du 1 avril 2021 au 9 juillet 2021

Les vendredis de l'OVSQ 2021

8 janvier 2021 Les impacts du changement climatique en France au XXIe siècle

Pascal Maugis, Chercheur en Modélisation hydrologique et changement climatique au LSCE - OVSQ

Le changement climatique en cours touche d'ores et déjà notre pays et va accentuer les aléas extrêmes comme les tensions récurrentes de façon croissante au cours des prochaines décennies. Un bilan du changement climatique en cours sera présenté, singulièrement à l'échelle de notre pays, avant de parcourir les perturbations des aléas climatiques auxquels nous pourrions être soumis. Les impacts toucheront fortement l'environnement et affecteront toutes les activités humaines, notamment l'agriculture mais aussi l'habitabilité de certaines régions.
 

15  janvier 2021 La technologie sauvera-t-elle l’océan des plastiques ?


Mateo Cordier, Enseignant chercheur eu CEARC-OVSQ et Nelly Pons, autrice de « Océan plastiques » chez Actes Sud

Présentations des résultats portant sur une étude de données statistiques à l’échelle mondiale dans laquelle nous tentons de démontrer l’influence de plusieurs forces motrices sur la pollution plastique des écosystèmes: la croissance économique, l’éducation, la corruption et les lobbies ainsi que l’urbanisation. Nous restons cependant à un niveau très macroéconomique sans entrer dans le détail.
Nous démontrons et quantifions l’influence de ces forces motrices plus que nous n’apportons d’explication sur leur fonctionnement détaillé ou leur réalité concrète de terrain.


 

22 janvier 2021 Covid-19: quel développement soutenable pour demain?


Mateo Cordier, Enseignant chercheur eu CEARC-OVSQ

La croissance économique mondiale conduit à l’intensification de l’utilisation des ressources naturelles à l’origine de la destruction des écosystèmes. Cela se traduit, entre autres, par la déforestation pour laisser place à l’agriculture intensive, l’urbanisation et l’exploitation minière. Suite à la destruction de leur habitat naturel ou au braconnage, les animaux sauvages entretiennent plus fréquemment des contacts avec l’être humain. Or ils sont porteurs d’agents infectieux contre lesquels nous ne disposons pas d’immunité. La dissémination de ces agents infectieux est favorisée par la mondialisation de l’économie, qui accentue l’interdépendance économique entre pays. Par le passé, d’autres épidémies nous ont déjà alertés concernant les conséquences de l’extension des activités humaines sur les milieux naturels. Le SRAS en 2003 (774 morts), le MERS en 2012 (823 morts), et la grippe due à l’influenza A(H1N1) en 2009 (plus de 150000 morts). Toutes ces maladies d'origine virale ont franchi la barrière des espèces et se sont adaptées à l'Homme en raison de nos activités économiques. Apparue en décembre 2019, la pandémie de Covid-19 compte 1,6 millions de morts dans le monde à la date du 16 décembre 2020. 
Nous avons le choix de ne rien changer et d’espérer que ça n’arrive plus mais “la folie est de toujours se comporter de la même manière et de s'attendre à un résultat différent” (Albert Einstein).

 

12 février 2021 : Développement des nouveaux dispositifs instrumentaux et matériaux intelligents adaptatifs aux applications spatiales


Halima Ghorbel, Ingénieure-Docteure en Matériaux à l’IUT de Mantes en Yvelines et au LATMOS

En étudiant les différentes thématiques de recherches et les besoins récurrents au développement de nouveaux dispositifs au sein de LATMOS, Halima Ghorbel a travaillé sur les orientations et les besoins de la recherche scientifique. La problématique majeure s’articule autour du développement, de structures et systèmes ainsi que des matériaux adaptatifs/intelligents, d’un nouveau concept de satellite « UVSQ-SAT » en utilisant les technologies de détection innovantes.
  • Les travaux de recherche d’Halima Ghorbel s’articulent autour du développement et de la caractérisation de nouveaux matériaux fonctionnels synthétiques et naturels. Le premier thème porte sur l’élaboration des revêtements de composite sur un métal par la technique de projection thermique.
  • Le second thème, se concentre sur l’étude du comportement acousto-mécanique de la peau afin d’analyser le phénomène de vieillissement suite à des tests de relaxation en traction uni-axiale couplé aux tests ultrasons.
  • D’autres travaux de recherche s’articulent autour de l’étude du comportement microstructurelle, physico-chimique et mécanique en utilisant deux approches : expérimentale et numérique.

Axes de recherche:
  • Développement des nouveaux matériaux stables chimiquement, avec de bonnes propriétés optiques et de bonne résistance aux UV.
  • Étude de vieillissement des dispositifs et des matériaux
  • Simulation numérique du comportement thermomécanique des dispositifs de détection
 

9 avril 2021 Border studies et imagerie satellite: évolutions de la géopolitique des frontières à travers l'exemple de l'Asie centrale post-soviétique



Isabella Damiani, maîtresse de conférences en géographie politique au LIMEEP-PS/OVSQ

La question frontalière est un enjeu fondamental dans la géopolitique de l'espace post-soviétique, en particulier dans la région centrasiatique, les républiques de Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Tadjikistan et Turkménistan. Les frontières de cette région, tracées au début de l’époque soviétique, ont façonné le territoire en créant de nouveaux espaces politiques qui ont parfois rivalisé entre eux pour des questions de ressources, de pouvoir ou de minorités. Aujourd’hui, ces frontières sont en pleine évolution en conséquence de politiques d'ouverture de certains acteurs ou d'évènements géopolitiques mondiaux comme la Nouvelle Route de la Soie. L'introduction de l'imagerie satellite dans l'étude de ces frontières, via la photo-interprétation ou la télédétection, permet d'améliorer l'analyse de ces territoires et de mieux lire les évolutions des aménagements produites à différentes échelles.
 

16 avril 2021 : Transitions énergétiques et agenda climatique: le regard d'un économiste


Patrick Schembri, Patrick Schembri, maître de conferences en sciences économiques, membre de l'Observatoire de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (CNRS-UVSQ) et du Centre interdisciplinaire de recherche Cultures, Environnements, Arctique, Représentations, Climat (CEARC), coordonnateur scientifique de l’axe Energies nouvelles et société pour le programme MOMENTOM, (MOlecules and Materials for the ENergy of TOMorrow), qui s’inscrit dans le cadre des Initiatives de Recherche Stratégique (IRS) de l’Université Paris Saclay. Ce programme vise à promouvoir des activités de recherche en lien avec les défis énergétiques actuels.

Transitions énergétiques et agenda climatique: le regard d'un économiste. Cette présentation ferait écho au travail réalisé dans le cadre de l'IRS Paris-Saclay MOMENTOM.
Pourquoi s’intéresser à l’énergie lorsque l’on traite des dérèglements climatiques ? Les systèmes énergétiques actuels sont responsables pour une bonne part des problèmes de pollution atmosphériques locales et régionales, mais également des émissions de GES à l’origine des dérèglements climatiques. De surcroît, nos modes de vie dépendent fortement de l’énergie consommée. Quelles sont les dynamiques à l’œuvre ? Pourquoi le « monde finissant » des hydrocarbures ne cesse-il pas de finir ? Les dérèglements climatiques obligent à repenser les choix énergétiques, ainsi que le modèle de développement qui a contribué à la prospérité économique durant les deux derniers siècles. Quels sont les leviers possibles pour respecter l’agenda de l’accord de Paris sur le climat ? Peut-on miser sur les énergies dites non carbonées ? Comment « concilier » facture énergétique et facture climatique ? Telles sont les questions qui seront abordées dans le cadre de cette conférence qui sera également l’occasion de présenter des recherches réalisées dans le cadre de l'Initiative de Recherche Stratégique MOMENTOM de l’université Paris-Saclay.


7 mai 2021 Venise, une ville durable ? Par delà le mythe de la mort de Venise


Ivan Brovelli, historien, chercheur associé au LIMEEP - OVSQ

Doit-on inexorablement conjuguer Venise au passé ? Déjà en 1797 la chute de la Sérénissime a marqué, pour plusieurs générations d'historiens, « la fin de l'Histoire » dans la cité lagunaire. Puis, à partir des années 1960, la question de la vulnérabilité de Venise face aux phénomènes de l'acqua alta ont mobilisé la communauté internationale pour la sauvegarde de son patrimoine architectural. Alors que les digues amovibles MOSE, enfin opérationnelles, ont protégé pour la première fois la place Saint-Marc de l'énième inondation en octobre 2020, la question de la vulnérabilité se déplace à présent sur le tourisme de masse et ses méfaits. Aussi, la question de la durabilité du tourisme est-elle aujourd'hui un enjeu pour la municipalité et les acteurs économiques; de même que l'exode inexorable des Vénitiens vers les autres pôles de l'archipel communal, notamment Mestre.
À la croisée de l'histoire urbaine, de l'histoire de l'environnement et de la géographie, Ivan Brovelli propose une réflexion sur une notion de durabilité qui prend racine à Venise dans un lointain passé, où la création et le maintient d'un savant équilibre entre activités humaines et préservation de l'environnement lagunaire ont toujours été au cœur des politiques publiques de la ville. Une pratique qu'une certaine modernité a trop longtemps ignorée.

 

28 mai 2021  Exposition « Ça baigne ? » - résultat d'un projet collectif Art & Sciences (CoCliServ)


Charlotte Da Cunha, Enseignante-chercheuse CEARC-OVSQ et directrice adjointe de l'OVSQ
  • Par le biais de la narration et de l’installation scénographique, cette exposition invite le visiteur à découvrir la vie de Job, la cataravanière, habitante fictive du territoire du Golfe du Morbihan en 2050. Au-delà d’être une science-fiction, l’ensemble de cette installation est aussi de la «science en fiction», car elle s’appuie sur les données de projection climatique (scénario RCP 4.5 et 8.5), sur un corpus d’entretiens et témoignages, ainsi que sur un travail de réflexion et de co-création de scénarios incrémentaux, mené avec des citoyens et représentants locaux.
  • À bord de son drôle d’habitat flottant, mi caravane mi catamaran, Job aurait voyagé dans le temps pour venir à notre rencontre, nous citoyens de 2020. Transportant avec elle le témoignage d’un temps futur, elle dépeint un territoire où les habitants se seraient adaptés aux conséquences du dérèglement climatique en opérant un certain nombre de changements dans leurs modes de vie. Au travers de l’exposition, le visiteur découvre également le travail d’artistes in-situ locaux, engagés dans la cause climatique et interrogeant notre rapport à la nature.
  • Fruit du travail concerté d’un groupe de plasticiens composé d’artistes in-situ, d’un groupe narration, de représentantes et représentants de l’association Clim’actions Bretagne Sud, du Parc naturel régional du Golfe du Morbihan, de chercheuses et chercheurs en sciences sociales et en sciences climatiques, cette exposition fait le pari de l’art comme vecteur de la prise de conscience et de «la mise en action » des citoyens et de leurs représentants locaux. Elle sera visible à l'OVSQ au 11 boulevard d'Alembert à partir du 28 mai prochain !
  • Cette exposition sera accompagnée d'une conférence en présentiel, dès que possible, dans le cadre des vendredis de l'OVSQ.
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